Vous souhaitez faire appel à un bureau de contrôle technique construction pour vous assister dans votre projet de construction, d’aménagement ou de réhabilitation ?
Ci-dessous la liste des éléments essentiels à ne pas manquer pour choisir le bureau de contrôle technique construction qui vous convienne.
La compétence technique : un facteur primordial pour assurer une vérification technique optimale
Ne surtout pas oublier que le bureau de contrôle technique construction est un prestataire intellectuel essentiel au bon déroulement d’un chantier, petit coup de projecteur sur sa mission : contribuer à la prévention des aléas techniques dans le domaine de la construction.
Le prestataire que l’on retient doit donc comporter dans son équipe des ingénieurs et des techniciens spécialistes compétents et expérimentés. Un défaut de compétence du contrôleur technique sur un chantier peut amener à d’importantes non-conformités, source de sinistralité potentielle.
La réactivité : sans cela, un chantier peut rapidement foncer droit dans le mur
La réactivité du contrôleur technique sur un chantier est un critère fondamental à ne pas minimiser pour s’assurer que celui-ci termine dans les délais impartis.
Un défaut de réactivité peut avoir des conséquences non négligeables sur le bon déroulement d’un chantier ; lorsqu’on sait que normalement les travaux ne devraient pas avoir commencé sans l’avis préalable du contrôleur technique, imaginez ce qu’il peut arriver si on décide de passer outre cette règle…
Lors de votre premier contact avec un bureau de contrôle technique construction, n’hésitez pas à lui demander de s’engager sur des délais de rendus de livrable dans son offre financière.
La disponibilité : ne pas faire l’impasse là-dessus
Le contrôleur technique doit être disponible, et ce, dans toutes les circonstances.
En phase conception, il doit assister aux réunions de mise au point techniques avec l’architecte et les bureaux d’étude afin de s’assurer de pouvoir délivrer un RICT sans réserve avant la phase de consultation des entreprises.
En phase exécution, il doit passer sur le chantier, une partie de sa mission en phase exécution consiste en effet à vérifier la mise en œuvre des ouvrages et des équipements sur le chantier. Il doit être présent aux réunions de chantier (deux fois par mois est une fréquence raisonnable) mais également organiser des visites de contrôle inopinées en lien avec les entreprises sur le chantier, sur des points de contrôle ciblés par corps d’état.
Le critère prix n’est pas le critère de sélection prépondérant
La mission de contrôle technique construction voit son prix baisser actuellement pour différentes raisons et certains bureaux de contrôle affichent des prix qui défient toute concurrence malheureusement…
Cela nuit bien évidemment à la profession, et nous devons nous battre dans cette conjoncture actuelle.
Pour toutes les raisons évoquées ci-dessus, il ne faut pas se leurrer : un taux journalier de commercialisation trop faible implique une mission de contrôle technique bien évidemment « bâclée ».